Le jeudi commence comme le mercredi s’est terminé, et se termine comme le vendredi va commencer. Cette journée de transition va permettre de se mettre en jambes pour le weekend. Ce qui s’est passé, a une fois de plus montré qu’en dépit des plans qu’on se donne, il est à peu près impossible de s’y tenir. Il n’empêche que les surprises sont là, à nous attendre au coin de la tente.
La journée à commencé pour moi par la rédaction de deux articles. Objectif ambitieux, qui a dès le début mis un grain de sable dans la mécanique usine à gazesque qu’était mon programme.
J’ai rejoint notre équipe, pour Lekiddo Lord of the Lobsters, dont je n’ai vu que la fin du concert à the Gateway. Ensuite, après un court repas et une petite pause à l’ombre, nous sommes allés vers Block 9 où le Notting Hill Carnival Sound System s’était posé. Une sorte de mélange de mix reggae carribéen et de danseurs façon carnaval de Rio. Bon son, mais danseurs un peu nonchalents. Je ne saurais dire si c’est le style de danse usuel lors du carnaval de Notting Hill mais j’en doute.
Après cela nous avons décidé de nous rendre vers the Glade. C’est à partir de ce moment que nous avons constaté un changement radical du comportement du public, comparativement aux années précédentes (y compris l’année dernière). Les festivaliers investissent massivement tous les lieux. Antérieurement il était possible de se rendre à peu près partout sans qu’il y ait de foule compacte le jeudi. Or, en arrivant à the Glade, nous constatons que la tente, mais aussi tout l’espace laissé libre devant, jusqu’à l’ancienne voie de chemin de fer sont saturés. Difficile, même, d’aller prendre un verre au Glade Bar. Nous décidons alors, d’aller nous poser au bar de Glade Dome, mais pour cela il faut crawler dans la masse compacte de spectateurs. The Glade avait toujours été un endroit très paisible, mais la nouvelle configuration de la zone a complètement changé la donne. Et la conséquence, c’est que le jeudi après midi, lorsque les grandes scènes sont fermées, the Glade rendue plus attractive que par le passé attire la foule.
Lorsque nous décidons de quitter la zone, le crowd management est obligé de créer une barrière de stewards pour permettre la circulation sur le grand croisement de l’ancienne voie de chemin de fer. Ce point de passage majeur, un peu le croisement de Shibuya de Glastonbury, était devenu impraticable. De fait nous avons quitté les lieux, pour nous rendre à la tente, et faire un break en attendant d’aller voir le DJ set de Faithless à Stonbridge bar. Lorsque nous arrivons à the¨Park, c’est la même punition. Partout il y a du monde massé ou faisant la queue. C’est le cas à Rabbit Hole, à Fuckingham Palace, et aussi à Stonebridge. En nous approchant le plus possible dans le tas, nous pouvons voir Sister Bliss, seule aux platines. Mais de très loin, et surtout nous n’entendons pas grand chose. La solution de repli est donc Silver Hayes.
Je ne saurais dire si à l’inverse cette zone était moins surchargée que d’habitude, car je dois bien avouer que ce n’est pas un lieu que je fréquente souvent. Cependant, là, c’est gérable. Nous profitons de la fin du set de Jyoty (pas mal), qui cède sa place à Clarisse b2b Kilimanjaro. Nous quittons cette scène, passons à la suivante, the Firmly Rooted Sound System. La scène porte bien son nom. Ambiance rave ici, le public peu nombreux est cependant très réactif à un drum’n bass fermement roots. Ensuite nous passons à la nouvelle scène the Levels, au design impressionnant. La commence le set de Vtss, qui nous conduit jusqu’au milieu de la nuit. Son électro qui évolue progressivement d’un son mainstream à quelque chose de plus noisy, nous maintient éveillé jusqu’à la fin, à 3h00. Il est alors temps de rentrer, car la journée du vendredi sera longue.
Désolé pour les illustrations, mais elle viendront plus tard… Ou alors allez sur le Discord Glastotrip ou mon compte Instagram @glastotrip, j’y publie régulièrement des photos prises avec mon téléphone. Mais je reviendrai avec de bien meilleurs clichées sortant de mon appareil photo, lorsque nous reviendrons en France.