Vendredi matin, le premier concert pour moi, c’est Zero 7 en DJ set à the Glade.
Zero 7 c’est un duo d’électro downtempo qui a toujours produit une musique très esthétique. Perso je qualifie ça de musique lounge, le genre de musique douce super agréable pour créer une ambiance idéale pour se poser et boire un bon cocktail. Les deux gars qui ont créé cette formation sont deux ingé son qui ont travaillé en studio dans les années 90. Leur projet musical a démarré lorsque Radiohead leur a demandé un remix de Climbing Up the Walls (OK Computer). Durant les années 2000, ils produisent 4 albums (de 2001 à 2009). Il est à noter que la chanteuse sur la majorité des titres des 3 premiers albums du groupe n’est autre que Sia, avant la consécration, et qu’elle entame la carrière solo qu’on lui connait. Elle a écrit des chansons et tourné avec le groupe, ce qui fait d’elle en quelques sorte, la chanteuse officielle de cette formation. La production de Zero 7 ne comporte certes pas de chef d’œuvre inoubliable, mais j’apprécie beaucoup ce style électro typique du début des années 2000, un style au son électronique assez marqué, mais qui commence à fusionner avec une pop mainstream. C’est assez proche de ce qu’ont pu faire Air, Morcheeba, ou Archive à la même époque. Donc les avoir à Glastonbury, c’est pour moi l’occasion d’avoir un peu de bon son dès le matin.
Évidemment, en début de journée, en configuration DJ set, il ne faut pas attendre grand chose de ce duo. Alors, pour cette review, on va commencer par ce qui ne va pas, et on finira par une note positive.
Lorsque j’arrive à the Glade, il n’y a pas grand monde. La majorité des gens sont posés dans l’herbe, et je pense que c’est en effet la meilleure position pour écouter ce groupe. Il ne me manque que le cocktail, je ne me souviens pas avec précision, mais je pense que j’ai du me contenter d’un cidre. Sur scène le duo est présent, mais seul Sam Hardaker manipule les platines. A ses côté Henri Binns se trémousse un peu en regardant. En résumé, ce qui se passe sur scène est inintéressant. Alors, il faut se contenter de profiter du moment, assis dans l’herbe et écouter les morceaux enchainer les uns derrière les autres. C’est pas si désagréable de se poser un peu dans la trépidation de ce festival intense, et de profiter de cette musique si facile à ingérer. C’est comme une poignée de chamallows qu’on ferait griller sur un feu de bois, c’est pas de la gastronomie, mais c’est tellement agréable et réconfortant. Mais il manquait tout de même un bon cocktail!