Lorsque je quitte the Park après les Viagra Boys, pour rejoindre West Holts pour aller voir the HU, je long la colline de Pennard, en hauteur. De là je peux voir la Pyramide où le concert de Blondie commence. L’Arena est blindé de monde. On sent que la foule s’est déjà mise en place pour finir la journée, et aussi le festival, à cet endroit. Mais surtout, le public attend l’évènement, le dernier concert d’Elton John sur le sol britannique.
J’arrive à West Holts avec un peu de retard. Et lorsque je demande l’accès à la fosse, on m’explique que le convoi de photographe est déjà parti. Mais gentiment quelqu’un se propose de m’accompagner. Il faut dire que la production derrière West Holts est impressionnante. C’est plein de camions de câbles, et c’est la raison pour laquelle on ne laisse pas un individu se déplacer tout seul là dedans. Je fais mes photos, et quelqu’un d’autre me raccompagne ensuite au bureau de la production, et la sortie. Je n’avais jamais réalisé à quel point cette scène est imposante. Mais en effet, je pense qu’après la Pyramide et l’Other stage, ce doit être la plus imposante.
Th Hu produit une musique indéniablement originale, et qui attire l’oreille (au moins la mienne). Le le chant traditionnel diphonique, accompagné d’instruments traditionnels, remis dans un contexte plus moderne. On flirte entre une impression de blues des steppes, ou de folk rock presque metal. Peut-être je pourrais dire un Status-Quo de Mongolie. C’est résolument esthétique, très agréable à entendre, et l’exotisme de cette musique évite qu’on ait le temps de s’ennuyer. En d’autres termes c’est captivant.
