Dimanche – Viagra Boys

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Viagra Boys

On est dimanche. Comme je l’ai déjà expliqué dans l’article précédent, avec les 4 précédentes journées dans les pattes la fatigue se fait sentir. Je le sais déjà depuis bien longtemps, c’est une journée qu’on subit un peu, et je l’ai toujours abordée au ralenti. Mon dimanche commence à la Pyramide avec le concert de Cat Stevens. Je n’ai pas gardé de traces de ce concert, donc pas de photos. Mais j’en ai gardé la mémoire. Je savais que la musique de Cat Stevens était datée, et que cela n’avait pas été arrangé par la gigantesque interruption de sa carrière. En revanche, dès l’annonce du line-up, j’avais eu envie d’entendre cet artiste iconique des années 60, et les quelques morceaux de lui que je connaissais. Pas de surprise donc, lors de ce concert, ni en bien ni en mal. Un regret cependant, il ne chante pas My Lady d’Arbanville. Je ne suis clairement pas transporté par ce concert de Cat Stevens, mais assez fasciné par le personnage qui semble particulièrement paisible. Même si je n’ai pas été conquis par la musique, je suis satisfait tout de même d’avoir pu écouter cet artiste historique.

Il est temps maintenant de passer à la suite. Je monte vers the Park pour aller y voir Viagra Boys.

Viagra Boys, relativement à Cat Stevens, c’est un grand écart stylistique tel que Glastonbury les permet. Difficile de qualifier le groupe. Tendance Punk indéniable, un côté désinvolte, j’irais même jusqu’à dire du n’importe quoi proche de Sleaford Mods. J’ai d’ailleurs découvert qu’il y a eu une collaboration entre les deux. Pas étonnant! Ils ont en commun d’avoir la désinvolture et la même énergie.

Pas de surprise sur scène. Le groupe est conforme à ce que j’en attendais. La nonchalence des musiciens contraste avec l’outrance du chanteur qui fait le show sur scène. Viagra Boys sont insolites, extravagants, un style baroque indécent, à la limite du foutage de gueule. Mais on sent bien que derrière cette apparence déglinguée, il y a bien quelque chose d’authentique. Je pense à une référence bien plus ancienne: les Pogues. D’ailleurs, la foule répond positivement à la performance, s’amuse, et l’ambiance est incroyable. C’est définitivement un bon moment, et un super spectacle.

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