Les affaires reprennent, alors voici la suite du journal de l’édition 2016, nous en étions restés à la matinée calamiteuse de mercredi, après une nuit sous la pluie, l’installation de la tente sous la pluie avec tout un tas de problèmes avec la tente. Mais pour ça je vous invite à retourner à la catégorie « journal » (voir la colonne à droite de cette page), ou plus simplement au dernier article de ce journal: Mercredi matin.
Lorsque nous avons enfin terminé le montage de la tente, loi de Murphy oblige: puisque nous avons un abri, la pluie s’arrête! Après un petit moment d’organisation logistique, un passage par la conssigne pour y laisser passeport et permis de conduire, nous partons vers Williams Green pour prendre un petit déjeuner réparateur. Pour moi, le petit déjeuner traditionnel à Glastonbury, c’est café et donuts. Laurent, lui est adepte de l’expresso. Mais, le problème c’est qu’il est un genre de caféïnomane esthète, adepte des canons italiens les plus rigoureux quand à la confection de son précieux breuvage. Mais la Grande-Bretagne n’est pas l’Italie, et c’est davantage vrai au beau milieu d’un improbable campement géant installé dans un tas de boue. Alors, Laurent a pesté une première fois lorsqu’il a consytaté que son expresso à 3 ou 4 £ ne tenait pas ses promesses. Il devrait pester encore une fois ou deux de plus dans la journée, avant de se résoudre à devoir se contenter de son propre café, confectionné à la tente, au réchaud à gaz, avec sa petite cafetière italienne.
Comme cette année encore j’étais avec un virgin, dès le petit déjeuner avalé, nous avons effectué la traditionelle balade vers le Sud, traverser West Holts, Green Fields, puis Pennard Hill pour profiter de la vue. Nous passons par le sacred space, puis the Park, et redescendons ensuite vers l’Other Stage et la Pyramide. Nous constatons qu’au fond de la cuvette, le site est saturé d’eau. Le sol n’est pas boueux comme j’en ai l’habitude, par endroit c’est une gigantesque flaque d’eau.
Depuis la Pyramide nous remontons dans Big-Ground jusqu’à la tente où nous arrivons peu avant 14h00. A ce moment là le ciel se dégage et le Soleil apparait. Nous nous endormons pour une sieste indispensable après la nuit apocalyptique que nous venons de passer. Je finis par être réveillé par la chaleur du Soleil qui devient trop forte. Un comble! Au réveil nous avons une petite conversation avec nos voisins. Ils sont trois, deux garçons et une fille, 25 ans environ. Ils nous expliquent qu’ils ont été coincés pendant plus de 5h dans les embouteillages entre Shepton Mallet et le festival. Nous commençons à comprendre que nous sommes miraculeusement arrivés à entrer très rapidement sur les parkings, et que tout autour du festival les routes sont complètement saturées, et qu’elles le seront probablement pendant encore des heures. Or, nos amis Hub et Fred sont actuellement en route. Hub est parti de Béziers vers midi direction Bristol. Là il récupère une voiture de location et attend Fred qui doit arriver vers 19h00. A 18h00 j’envoie un SMS à Hub pour lui expliquer la situation, lui me répond que l’avion de Fred a du retard, et est décalé à 21h00… Nous avions prévu de nous retrouver au Cider Bus en début de soirée, ça parait fortement compromis!
Avec Laurent nous nous préparons à repartir au cœur du festival, en particulier manger un morceau.