Mardi après-midi

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Nous débarquons à Dover vers 16h00. La magie du passage à l’heure britannique a cette vertu d’annuler presque totalement le temps de la traversée. Sans être en avance, nous avons tout le temps pour faire le reste du trajet. Nous connaissons maintenant la route par cœur. D’abord la M20 qui grimpe dès la sortie de Dover et nous conduit en moins d’une heure jusqu’à l’Orbital, l’autoroute périphérique M25, faisant le tour de Londres. C’est en général là que l’on trouve parfois des encombrements. Mais, nous progressons sans encombre, contournant Londres par le Sud à travers le Surrey, et quittons rapidement l’Orbital par la M23. Nous décidons de faire un break sur la grande aire qui se trouve quelques kilomètres après l’entrée sur cette autoroute. Ce lieu où je m’arrête quasi systématiquement, lorsque je fais le trajet, est en cours de rénovation. Les boutiques qui s’y trouvent ont trouvé refuge dans une gigantesque structure temporaire, et en particulier le Burger King. Longtemps, pendant toutes les années où cette chaine avait déserté la France, c’était l’aubaine de pouvoir la trouver ici, et avoir l’opportunité de manger un Wooper. Voila comment s’est établie la tradition de l’arrêt sur l’aire de Fleet, et ce avant même mon premier Glastonbury. Burger King n’a plus le caractère exceptionnel qu’il pouvait avoir il y a deux ans, mais nous avons faim… Nous en profitons aussi pour faire quelques emplettes en prévision de la nuit à venir, cookies, chips, eau, bières… En repartant, nous remarquons qu’une bonne proportion des personnes présentes sur le parking sont visiblement en route pour Glasto. Fin de la pause, et nous repartons, et en quelques minutes nous arrivons à Basingstoke, ville à partir de laquelle nous quittons l’autoroute pour rejoindre la fameuse A303.

Le Soleil commence à descendre alors que nous approchons Stonhenge où le public a commencé à entrer sur le site pour la célébration du Solstice. Mais cette année, nous ne faisons que passer. Puis une trentaine de minutes plus tard, sur 87,7MHz nous captons enfin Worthy FM, signe que nous touchons au but. Cela soulage tout le monde de savoir que le long trajet que nous venons d’accomplir touche à sa fin, mais aussi la perspective d’enfin arriver provoque une certaine excitation. La question qui se pose, est de savoir comment cela va circuler. D’une part, persiste le souvenir de l’année dernière et ses embouteillages homériques. Mais là il fait un temps sec et chaud, donc l’hypothèse d’une nouvelle Bérézina semble peu probable. D’autre part, conséquence de l’augmentation des procédures de sécurité annoncées par les organisateurs, nous nous attendons à ce que de nombreux festivaliers aient anticipé en masse leur arrivée sur site. Mais lorsque nous arrivons enfin sur la dernière route qui mène au festival, la A37, elle est fluide. Vers 21h00 nous entrons donc sans encombres sur le site par la porte violette, direction porte B. Nous entrons dans une file assez peu dense, mais continue de véhicules. Nous constatons aussi, qu’il y a déjà pas mal de voitures sur les parkings. Peut-être, comme nous le craignions davantage de gens sont-ils arrivés de bonne heure cette année? Mais nous arrivons aussi un peu plus tard que d’habitude… On nous envoie sur un parking assez lointain de la porte B, et nous nous garons enfin. Nous sommes arrivés.

La 303, Kula Shaker en causait en 1996, les voici à Reading en BO de quelques images de notre voyage: There’s another festival happening next year hopefully, and this is all about getting there… On the 303!