Samedi après-midi

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Après le repas, je retourne vers mon QG, Spirit of 71, et là j’assiste à une partie du concert de Noël Harrison, célèbre pour son Windmills of your Mind coécrit avec Michel Legrand pour la B.O de l’affaire Thomas Crown et pour laquelle ils ont reçu un Oscar. Voici donc une vidéo de Noël Harisson à Glastonbury, mais ce n’est pas sur la scène où je l’ai vu, c’est visiblement dans les environs de Green Future Field que ceci a été filmé. En particulier la version à laquelle j’ai assisté était en partie chantée en français.

Je quitte les lieux et part en balade dans Craft Field, et je fais le tour des boutiques. Le soleil s’est installé, c’est agréable de se promener dans les allées du festival. Je trouve un vendeur de cartes postales, et écris une carte à ma petite famille restée à Paris. Je choisis en particulier une carte illustrée qui devrait plaire à ma petite fille qui n’a que trois ans. Je flâne un bon moment dans les allées, et me dirige doucement vers la tente. Ce n’est à proprement parler que le deuxième jour de festival, mais en fait c’est tout de même le 4eme jour si l’on considère le mercredi et le jeudi, et même, si l’on pense à notre passage par Stonehenge dans la nuit de lundi à mardi, cela fait déjà 5 jours que nous sommes à bloc. La fatigue se fait sentir… Après ma longue promenade à travers Craft Field, Healing Field, et Greenpeace, je retourne à la tente piquer un petit somme. J’y retrouve Bigou qui a donné rendez-vous à Hub à the Park pour le concert mystère de l’après midi. Vers 18h30 nous nous installons tous les trois au sommet de la pente de The Park tout près des lettres géantes G L A S T O N B U R Y. Là des enfants jouent à faire des bulles de savon, pendant que tout autour de nous, la population semble se gaver de protoxyde d’Azote.

Glasto - The Park
Le signe GLASTONBURY au sommet de The Park (dans le coin inférieur gauche, les bottes de Hub et Bigou)

Deux couples chics débarquent à côté de nous, les mecs sont silencieux, les deux femmes bavardent sans cesse et sont insuportables. Hub est descendu chercher des bières, la pente est rude, et venir jusqu’ici avec trois pintes tient de l’exploit. Lorsqu’elle se rend compte qu’il n’y a pas de bar à proximité une des pimbèches s’exclame en voyant arriver justement Hub avec les bières, « je vais lui donner de l’argent pour qu’il aille nous chercher à boire ». Après ça, comme le reste de la planète semble t’il les deux gourdasses s’enfilent deux ou trois baudruches de protoxyde avant de tomber à la renverse sur leur gros culs en explosant de rire. Là nous avons vu le pire de Glasto! Pendant ce temps se termine le concert de Tame Impala, que je ne connaissais pas, mais qui ne manque pas d’intéret. Voici un extrait de leur passage le matin sous la Pyramide.

Le concert se termine, nous faisons des spéculations sur le groupe à venir. Comme si je n’avais pas potassé des semaines durant le line-up, j’oublie complétement le favori: Pulp! Et donc à 19h45 débarque Jarvis Cocker et ses potes… Nous regardons le concert distraitement pendant deux ou trois morceaux.

Nous quittons les lieux rapidement de façon à pouvoir manger un morceau et bien nous placer pour White Lies ce qui nous parait plus important que Pulp qui ne nous intéresse pas tant que ça. Il est à noter que le concert de White Lies est le premier que nous avons prévus de voir tous les trois.